« Lors d’une balade aux Puces de Saint-Ouen, j’ai découvert un ancien gilet plastron, oublié dans une malle du siècle dernier. En le retournant, j’ai exploré sa construction intérieure… et eu l’impression de remonter le fil du temps. »
C’est ce moment fondateur qui a éveillé mon envie de faire du gilet bistrot mon terrain de création.
Un vêtement universel
1600 – Les origines : Issu du jalīkah arabe porté par les prisonniers, et du yelek ottoman, l’ancêtre direct du gilet est le pourpoint médiéval, un vêtement couvrant porté sous une armure.
1700 – L’élégance française : Sous Louis XIV, il devient une pièce de prestige : long, richement brodé, symbole de raffinement.
1800 – L’ère du dandysme : Avec George Brummell, le gilet s’épure. Coupes sobres, drap de laine, élégance discrète et affirmée.
1900 – L’audace des femmes : Coco Chanel, puis Marlène Dietrich, s’emparent du gilet. Il incarne liberté, mouvement et indépendance.
2000 – Aujourd’hui : Réinterprété par les créateurs, il se porte aussi bien au féminin qu’au masculin, chic ou décontracté.
Parce qu’il mêle histoire et modernité.
Parce qu’il se prête à différentes coupes, matières et couleurs.
Parce qu’il révèle la personnalité de celui ou celle qui le porte.
Une pièce intemporelle à réinventer
Le gilet bistrot est un vêtement aux multiples vies : tour à tour classique, audacieux, élégant, confortable, masculin, féminin ou androgyne. C’est cette richesse qui m’inspire ! J’aime revisiter ses lignes pour en proposer une interprétation contemporaine, originale et personnalisée.
Pourquoi le gilet garçon de café ?
Parce qu’il mêle histoire et modernité.
Parce qu’il se prête à différentes coupes, matières et couleurs.
Parce qu’il révèle la personnalité de celui ou celle qui le porte.